Il semblerait que nous n'arrivions pas à trouver ce que vous recherchez. Une recherche vous aidera peut-être.
C'est assez embarrassant, n'est-ce pas ?
Or Read Doctor's Blog
Né en 1958 d’un père officier de l’armée française et d’une mère au foyer, mes racines sont berrichonnes du coté de mon père et alsaciennes du coté de ma mère, qui est originaire du vignoble ou travaillent avec brio plusieurs proches cousins (domaines Paul Blanck à Kientzheim www.blanck.com et Albert Mann à Wettolsheim www.albertmann.com ). Après des études secondaires au lycée de Thann, j’ai passé mes deux premières années de médecine à la faculté de Besançon, puis j’ai rejoint Strasbourg pour les terminer. Marié dès l’âge de 21ans, je suis père de 4 enfants qui vivent et travaillent à l’étranger (Brésil, Russie, Colombie, Chine….) Après avoir été nommé interne des hôpitaux périphériques de la région Alsace en 1981, j’ai effectué 5 stages de chirurgie dont 2 à l’hôpital de Colmar dans le service de chirurgie générale du Pr Philippe Reys (mon premier stage d’interne avec le Dr Charles Meyer dont c’était le premier stage de chef de clinique…) et un à l’hôpital de Haguenau en gynécologie-obstétrique me donnant le bagage nécessaire pour partir faire 18 mois de coopération chirurgicale en Centrafrique , comme chirurgien de l’hôpital régional de Berbérati de 1983 à 1985. A mon retour j’ai commencé l’internat au […]
Mon expérience s’est forgée, en plus de ma rencontre avec le Pr Madeleine Lejour, grâce à l’enseignement du Dr Bernard De Geeter lors de mes premiers stages cliniques, le contact humain du Dr Charles Meyer lors de mon premier stage en sénologie, la pratique du Dr Christian Lecornu lors de mon séjour en gynécologie , l’apprentissage d’une chirurgie de très haut niveau avec le Pr Daniel Jaeck de 1987 à 1993 et l’association avec le Dr Hubert Caldéroli de 93 à 2011 pour le développement de l’activité de sénologie à la clinique de l’orangerie. Mon expérience chirurgicale représente depuis 1987 plus de 3500 nouveaux cas de cancers du sein opérés, et 1800 reconstructions mammaires réalisées. Depuis le 1er Janvier 2009 (et ce jusqu’au 1er Janvier 2015), j’ai opéré :
Le développement de ces domaines a pu se faire ces dernières années après la création de l’institut du sein. Congrès : J’ai été coorganisateur de 2 congrès internationaux de sénologie: A Strasbourg en juin 2011, commémorant le 25ème anniversaire de la création de la société internationale de sénologie (SIS) par le Pr Charles Marie Gros, en présence du président de la SIS, le Dr Ezio Novais Dias et le Dr Ruben Orda A Obernai en octobre 2013 Des journées des instituts ont été organisées en commun avec l’Institut d’oncologie de l’Orangerie sur la prise en charge du cancer du sein en 2012 et en 2014. Travaux scientifiques : Mon activité a aussi été ponctuée ces dernières années par de nombreuses communications dans des réunions et congrès nationaux et internationaux, la réalisation d’un film sur la reconstruction mammaire par Tram, l’écriture dans un livre référent au niveau international sur la reconstruction mammaire d’un chapitre sur le traitement des complications du Tram et une publication très récente dans une revue de haute référence internationale, sur l’emploi de l’angioscanner après préparation et avant reconstruction par Tram. Enseignement : Suite aux rencontres internationales, des partenariats ont été réalisés avec des hôpitaux et des universités pour la prise en charge de […]
Depuis 35 ans les techniques de reconstruction mammaire ont beaucoup évolué. A l’époque l’objectif était surtout d’obtenir un volume apportant un confort à la patiente, soit par prothèse, soit par lambeau myocutané (utilisant un muscle qui amène la vascularisation à la graisse et à la peau du lambeau attachées au muscle) que ce soit de grand dorsal avec une prothèse ou de grand droit de l’abdomen (appelé TRAM) sans prothèse. Grâce à l’évolution des techniques et surtout grâce à l’apport du lipofilling, le résultat des reconstructions s’est nettement amélioré. L’objectif de la reconstruction est maintenant d’obtenir un meilleur aspect (pour avoir une très bonne symétrie par rapport au sein controlatéral) et une meilleure consistance (pour obtenir un toucher plus naturel) du sein reconstruit. Certains développent des techniques de reconstruction microchirurgicales permettant d’utiliser le même excédent cutanéo-graisseux que le TRAM mais sans prélèvement du muscle grand droit (DIEP), ou prélevant d’autres parties du corps (comme la face interne des cuisses). Je ne les réalise pas, car elles demandent une formation spécifique et une grande pratique de la microchirurgie pour obtenir de bons résultats. Le taux d’échec moyen du DIEP dans les équipes entrainées est de l’ordre de 5% de perte complète […]
Elle peut se faire en immédiat ou en secondaire. J’utilise en règle générale une prothèse d’expansion, posée en position rétro pectorale, qui sera gonflée en post opératoire toutes les 3 à 4 semaines, avec du sérum physiologique. La prothèse d’expansion sera changée après un délai de 4 à 12 mois pour une prothèse définitive siliconée. Cette technique permet de pouvoir choisir avec la patiente le volume souhaité au fur et à mesure de l’expansion. L’utilisation de l’expanseur en immédiat diminue la tension cicatricielle et le risque de complications. En reconstruction secondaire l’expanseur permet d’obtenir un sillon sous mammaire bien marqué sans devoir réaliser un lambeau cutanéo-graisseux d’avancement avec les risques que cela comporte. Dans mon expérience, le risque d’échec de la reconstruction mammaire par prothèse avec utilisation d’un expanseur est faible (3%), comparé au risque de complication après mise en place d’une prothèse définitive d’emblée, (de 5 à 20% dans la littérature), en particulier chez les patientes fumeuses. L’inconvénient de devoir réaliser une deuxième intervention est ainsi compensé non seulement par une diminution du risque, mais aussi par la possibilité d’obtenir un meilleur résultat final : -en utilisant des prothèses anatomiques lors du changement donnant un galbe plus naturel que les […]
Il s’agit d’une technique dont j’ai une grande expérience avec plus de 600 TRAM réalisés depuis 1989, pour laquelle j’ai mis en place une procédure la rendant très fiable, réduisant à 1% le risque de nécrose partielle du lambeau. Le TRAM est un lambeau utilisant un des deux muscles grand droit de la paroi abdominale, détaché à sa partie inférieure dans lequel cheminent des vaisseaux épigastriques amenant la vascularisation au lambeau cutanéo graisseux par des vaisseaux perforants. Les vaisseaux épigastriques supérieurs et inférieurs se rejoignent dans le muscle grand droit. Avant la préparation, le flux vasculaire épigastrique inférieur est prédominant. Pour améliorer le flux vasculaire (et diminuer ainsi le risque de mauvaise vascularisation et de nécrose ultérieure du lambeau) une préparation est réalisée au préalable. Elle consiste en une ligature des vaisseaux épigastriques inférieurs qui inverse le sens du flux vasculaire et crée une reprise de la vascularisation par les vaisseaux épigastriques supérieurs. Elle peut se faire chirurgicalement (parfois dans le même temps que la mastectomie, si cette reconstruction est prévue d’emblée) ou par embolisation (dans le service de radiologie vasculaire de la clinique de l’orangerie, sous anesthésie locale). L’angioscanner réalisé par la suite montre la qualité de la vascularisation […]
Le lambeau de grand dorsal est techniquement plus simple à réaliser que le TRAM. Sa vascularisation est plus sure que celle du lambeau abdominal et il peut être proposée aux patientes contre-indiquées pour un TRAM du fait d’un problème vasculaire ou tabagique. Il a connu un gros développement ces dernières années du fait d’une augmentation de volume secondaire possible par Lipofilling permettant de réaliser des lambeaux de grands dorsaux autologues. Il a l’inconvénient d’associer une cicatrice dorsale et le volume obtenu reste plus limité que celui du TRAM. Les suites opératoires sont plus simples que celles du TRAM avec une récupération en général quasi complète en l’espace de 6 semaines. Dans ma pratique je l’utilise autologue pour des seins de volume petit ou moyen, et plus rarement pour des seins de volume important. J’ajoute une prothèse en arrière du lambeau si un volume conséquent est nécessaire. Dans ce cas, le risque évolutif (coque périprothétique et asymétrie dans le temps) est le même qu’après reconstruction par prothèse. Techniques de reconstruction
Le lipofilling est l’injection de graisse prélevée sur la patiente, puis purifiée par centrifugation et réinjectée dans le même temps opératoire. Cette injection se fait telle une greffe de tissu cellulo adipeux à l’aide d’un aiguille fine, de façon rétrograde, en plusieurs plans quand cela est possible, et de manière croisée. Le volume que l’on peut injecter est limité par l’épaisseur de la zone à injecter. Plusieurs séances sont souvent nécessaires. Cette technique qui parait simple, nécessite en fait une courbe d’apprentissage importante, pour bien injecter et éviter la survenue de kystes huileux. Le lipofilling est utilisé très fréquemment en reconstruction mammaire, associé aux autres reconstructions ou parfois seule. Sa seule limite est le manque de zone donneuse. Le pourcentage de résorption de graisse après injection qui est de l’ordre de 30à 50% selon les patientes est majoré chez les patientes fumeuses. Cette technique a permis de changer complètement les résultats de la reconstruction par prothèse. En effet malgré le choix très important que nous avons actuellement en prothèse mammaire, il n’y a pas encore de prothèse sur mesure. Le lipofilling comme le dit un de mes amis chirurgien brésilien est en quelque sorte le « Photoshop » de la reconstruction mammaire. […]
Plusieurs techniques sont réalisables. Celle qui me donne le plus de satisfaction est l’utilisation d’une greffe de peau prélevée dans la région génitocrurale pour la reconstruction de l’aréole, associée si possible à une greffe du mamelon controlatéral après bipartition ( s’il est assez volumineux). Cette technique donne de très bons résultats et ne laisse aucune séquelle au niveau génital. Elle n’entraine pas de douleur ni de trouble de la sensibilité au niveau du mamelon prélevé. La coloration de l’aréole après quelques semaines est similaire à celle de l’aréole controlatérale. Si une décoloration se produit avec les années un tatouage complémentaire pourra être réalisé. De cette manière le résultat parait beaucoup plus naturel qu’une simple reconstruction par tatouage. Ces dernières années nous avons développé la reconstruction aréolomamelonnaire par tatouage « 3D » qui donne également d’excellents résultats. Si le mamelon controlatéral est trop petit, la reconstruction du mamelon peut se faire par un lambeau cutané local qui sera forcément petit dans les reconstructions par prothèse vu le peu d’épaisseur disponible. Autres techniques en reconstruction mammaire
Il faut dans un premier temps par un bon examen clinique évaluer la faisabilité de chaque technique, qui est différente pour chaque patiente. Une reconstruction par prothèse sera possible si la souplesse de la cicatrice est bonne et si les tissus sont suffisamment épais après une mastectomie. La reconstruction par grand dorsal parait plus ou moins simple en fonction de la quantité de tissu qui peut être prélevée dans le dos sans tension excessive. La reconstruction par Minidorsal lipofillé nécessite un pinch test favorable et des zones donneuses suffisantes Pinch test pour MNDLF La reconstruction par Tram nécessite une zone donneuse suffisante. Le lipofilling ne peut se réaliser qu’en fonction des possibilités de lipoaspiration. Une fois les possibilités évaluées, le choix sera parfois limité, du fait de la morphologie de la patiente et surtout du fait d’antécédents de radiothérapie. Lorsqu’il n’y a pas eu de radiothérapie, même dans les situations qui semblent difficiles une reconstruction par prothèse est le plus souvent réalisable. Après radiothérapie, la reconstruction par prothèse est plus difficile voire impossible et le choix se portera plutôt sur une reconstruction par lambeau autologue. Si plusieurs options sont possibles, le choix la technique de reconstruction reviendra à la patiente, […]
Le bénéfice psychologique de la reconstruction immédiate est très important pour la patiente opérée qui pourra rapidement s’habiller et mettre un maillot de bain, sans utiliser de prothèse mammaire externe, et sans que l’on s’aperçoive qu’elle a subi une mastectomie totale. Il n’y a pas si longtemps, certains disaient qu’il était nécessaire de passer par la douleur psychologique de la mastectomie et de faire « le deuil de son sein » pour mieux apprécier la reconstruction, dans un deuxième temps. Au vu de ma pratique, je ne pense pas que cela soit nécessaire, même s’il est plus facile de satisfaire avec un résultat moyen une patiente ayant une reconstruction secondaire plutôt qu’immédiate. Certaines patientes ayant une reconstruction immédiate imaginent que c’est une intervention de chirurgie esthétique et sont très pointilleuses et difficiles à satisfaire. Dans tous les cas il faut bien expliquer à ces patientes avant de les opérer que le sein reconstruit, même de la meilleure façon possible ne sera jamais comme un sein non opéré. Il ya aura toujours, pour le moins, une disparition de la sensibilité, même si l’aspect extérieur et la consistance du sein reconstruit sont identiques au sein controlatéral. Les patientes demandeuses d’une reconstruction le sont en […]
Il s’agit d’une technique qui a été mise au point dans notre structure. L’idée initiale était de créer une prothèse naturelle grâce aux propres tissus de la patientes avec une technique simple et sans séquelle fonctionnelle. Pour cela le principe est d’utiliser un mini lambeau de dorsal avec une partie cutanée correspondant à l’excès de tissu que l’on retrouve dans la région latérale du thorax, sous axillaire en dehors du sein, qui est facilement évalué par un pinch test et qui sera prélevé avec une cicatrice horizontale dans le prolongement de la mastectomie. Ce lambeau sera vascularisé par un prélèvement de muscle dorsal en prenant par la même incision une bande antérieure verticale de muscle d’environ 5 cm de large, respectant dans la partie supérieure le tendon du muscle. La vascularisation est assurée par la branche verticale du pédicule du dorsal qui est facilement isolée. Le volume de la prothèse naturelle est obtenu avec un lipofilling immédiat de la palette cutanée et du muscle dorsal prélevé. La palette est désépidermisée pour pouvoir être enfouie. L’ensemble est basculé vers l’avant et remodelé afin d’obtenir la forme souhaitée. Le volume de la reconstruction est complété par un lipofilling du muscle pectoral et […]
Recent Posts
Le minidorsal Lipofillé
Il s’agit d’une technique qui a été mise au point
Reconstruction immédiate ou secondaire ?
Le bénéfice psychologique de la reconstruction i
Calendar
L | Ma | Me | J | V | S | D |
---|---|---|---|---|---|---|
« mar | ||||||
1 | 2 | 3 | ||||
4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | 10 |
11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 | 17 |
18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 | 24 |
25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 | 31 |