Le lambeau de grand dorsal est techniquement plus simple à réaliser que le TRAM. Sa vascularisation est plus sure que celle du lambeau abdominal et il peut être proposée aux patientes contre-indiquées pour un TRAM du fait d’un problème vasculaire ou tabagique. Il a connu un gros développement ces dernières années du fait d’une augmentation de volume secondaire possible par Lipofilling permettant de réaliser des lambeaux de grands dorsaux autologues. Il a l’inconvénient d’associer une cicatrice dorsale et le volume obtenu reste plus limité que celui du TRAM. Les suites opératoires sont plus simples que celles du TRAM avec une récupération en général quasi complète en l’espace de 6 semaines.
Dans ma pratique je l’utilise autologue pour des seins de volume petit ou moyen,
et plus rarement pour des seins de volume important.
J’ajoute une prothèse en arrière du lambeau si un volume conséquent est nécessaire.
Dans ce cas, le risque évolutif (coque périprothétique et asymétrie dans le temps) est le même qu’après reconstruction par prothèse.
Techniques de reconstruction